1519 Le subterfuge de Léonard pour sauver Blandine

Fin Avril 1519, Blandine est affolée, sa grossesse se voit de plus en plus et fait courir les rumeurs. Elle demande à Léonard de l’emmener comme promis.

Mais celui-ci lui montre son bras pris par la gangrène et lui dit que le voyage n’est plus possible. Il lui propose un subterfuge pour sauver les apparences, la simulation d’un viol. Le mensonge a bien fonctionné, les domestiques ont accouru pour sauver la pauvre gouvernante du Clos Lucé. Léonard va être convoqué au tribunal pour répondre de ses actes …

La gouvernante me dit et m’explique avec son chagrin et sa peine, d’une voix émue, avoir entendu des rumeurs de jalousie sur notre couple et notre union. Elle a de l’appréhension envers les français. (…)


D’un ton triste, elle est embarrassée et elle m’apprend que les filles mères sont déshonorées et violées.  C’est un délit tristement redouté avec l’ordre d’assignation à comparaître pour témoigner. (…)

 Avec une parole hésitante, elle me réclame affectueusement et timidement de partir se réfugier. Ce que j’ai rejeté avec dureté.


Ce crime sera forcément favorable à la querelle dès la naissance. J’ai de l’appréhension envers les Français, je redoute un procès envers cette femme dès la naissance et les coups des guerriers contre elle. Ma femme refuse l’avortement car c’est un déshonneur. Elle refuse l’introduction de piques dans son ventre. (…)


J’ai donc montré ma blessure à la femme gouvernante, elle est furieuse de la raideur et la couleur bleuâtre ainsi que mon ivresse. Avec rage, elle me frotte avec du pavot sauvage comprenant l’inéluctable d’un sinistre décès. (…)


Pour supprimer ce déshonneur, je vais infliger à cette femme une peine morale par un mensonge sinistre entachant son corps. Mais, fatalement, je répondrais en justice par contumace en cet endroit. J’ai une amertume funeste d’être malade. J’ai cherché avec ardeur à soulager le pronostic du temps de vie me restant. J’ai refusé la pitié. (…)


J’estime en même temps qu’il faille rapidement corriger et supprimer à peu de prix le châtiment qui pèse sur cette femme, bien entendu, d’une façon digne et légitime. Lui évitant l’embarras d’être fille mère dans le village de sa Majesté et d’être accablée de peines. C’est pourquoi, je lui ai demandé avec légitimité de me faire condamner en justice avec rage pour y faire connaître le malheur de ma débauche. Ainsi, rapporter légitimement ma déprave alcoolique enragée, les viols humiliants, le viol du corps pénétré outrageusement. Là, le membre de mon corps a toujours été refusé avec colère.

Avec mon approbation, elle m’a blâmé en brute criminelle dans une querelle et a montré la dispute. (…)


Et naturellement avec plein de bruit et de fureur, sans empêchement, nous nous sommes étendus pour nous embrasser et j’ai virilement débauché la femme au désarroi …

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Victorieusement, les domestiques ont porté secours à la femme gouvernante en la soustrayant et m’ont fait connaître leur colère en m’accablant de peines et légitimement battu par les guerriers libérateurs, confiants dans l’aide qu’ils menaient …

Dans sa maison de campagne : La gouvernante de ma maison s’en est allée en fuyant avec sa fille pour parler avec influence au gouvernement tout en étant protégée par son courageux paternel (…) Les armes à la main, avec rage, on m’a battu. Le caractère violent de ce guerrier était connu pour ses querelles. Ce soldat s’est érigé contre moi pour me battre. Je l’ai rejeté en le poussant vivement. Il était cruellement vulgaire et me blâmait en me frappant. J’ai repoussé et fait chanceler cet accusateur qui m’a assigné à comparaître à l’aube afin d’administrer les fautes et actes dont je suis accusé. Cette annonce a été faite d’une manière sinistre et avec dureté en sonnant de la trompette naturellement. « 

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