1519 Léonard refuse de faire amputer son bras

Léonard, un peu honteux au départ, prend son poste de maître formateur. Il prend vraiment du plaisir à former et à réaliser des maquettes pour les constructions du moment. Mais, la blessure de son bras s’aggrave.

Des nécroses sont apparues, il faudrait amputer le membre. Mais, Léonard ne peut s’y résoudre et préfère continuer comme si de rien n’était.

De cet accomplissement, j’ai honte. Mais rire me permet de résister à cette honte, mes maquettes sont des dispositions ingénieuses et les livres de ma bibliothèque sont appréciés. Il me porte secours à peu de prix lorsque je les regarde. J’accomplis en tuteur un enseignement fraternel à tous.

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A ma maison, j’ai réfléchi longuement pour examiner la blessure sous cet effroyable assemblage qui a été exécuté avec le raisonnement de rigidifier les deux parties de mon bras. Assemblage avec lequel je me suis appuyé pour tenir droit mon indisposition physique. La structure m’a maintenu dans cette position rigide. Il faut enlever les nœuds de la tige avec douceur, ce que fait de bon gré ma gouvernante, qui ne fait qu’ouvrir en fendant la partie antérieure afin que j’inspecte la blessure.

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A ma maison, je dirige avec une bonne volonté un nombre considérable de constructions. Ici, je porte secours en tant que maître ; et, avec beaucoup d’exactitude et de savants calculs raisonnés, je certifie les constructions.

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A ma maison, je suis joyeux de confirmer l’examen de mon bras recouvert de pavots sauvages. Je suis heureux de contempler mon bras. (…) Mais, à la vue, je suis devenu anxieux et je redoute les prières de la fin. Il faudrait ôter en coupant le bras au niveau de la redoutable blessure. Cela m’afflige de supprimer mon bras. Renoncer à l’enlever me semble raisonnable et sage afin d’éviter de provoquer l’effroi autour de moi. (…) Donc, comme d’habitude, d’une manière bien portante et selon la coutume, je travaille avec soin et intelligence. A loisir, je suis sollicité en maître. Je raconte des plaisanteries sur la basilique de Chambord néanmoins bienveillantes mais difficiles à comprendre. Je fascine par ma

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