1472 L’apprentissage du code

Pour Léonard, sa formation débute par l’apprentissage du code des médecins. Le manuscrit Trivulziano est son livre d’apprentissage.

Il se lit de la fin vers le début. Comme par exemple, dans le feuillet 043R, nous avons cette suite de mots :

« PA BRA ; RE CRI BI RI ; FAL FE TA ; FOR NE CA REA ; DE FO NI FRA ; F PIR VI RI ; GRA BE TA ; OFF CU RE TA ; BEO LIN TE A »

Nous pouvons traduire en ajoutant une extension aux syllabes des mots. la combinaison des mots latin ainsi obtenus doivent éveiller le descripteur sur une idée cohérente. Solution qui néanmoins devra être coordonné avec des prépositions et des déterminants car seul des mots sont apparent. Exemple de traduction possible :

L’impressionnant dans ce type de codage est que plus il y a de syllabes dans le mots moins il y a de possibilité de composition. Et de plus, pour lecteur ignorant le code, il aura l’impression de lire de l’Italien rempli de fautes d’orthographe :

« la peur ; se reproduire ; faux ; formicaria ; malhonnête ; perdre ; la gravité ; assombri ; violentis ».

Léonard, pendant son apprentissage, a composé ou décrypté environ 6000 mots. Il représente les notions de base à connaitre en médecine. Bien évidemment, pour les initiés au code, je vous invite à prendre votre dictionnaire en ligne, comme le GAFFIOT ; et, à essayer vous-même un décodage, c’est passionnant. https://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php

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