Manuscrit B Folio 007R

Fortifier le jardin diligemment au terme de l’hiver par un labourage et un façonnage. La base est constituée de crochets liant la terre au socle. Alors, doucement, les brins de paille sont arrachés et le foin repose sur la terre. (Esquisse). Les garnitures de fer pénètrent la terre et sont tirés. Rien que de mélanger la terre, cela l’assainit.

La tension créée par le poids traînant affermit une poussée verticale du haut vers le bas sur le socle. Les bœufs travaillent avec bonne volonté. Le poids affermit une poussée verticale du haut vers le bas sur le socle ; et, la chaîne, liée à la charge lourde, crée continuellement un balancement du socle. Ce balancement est mû par la course et les becs de charrue qui ratissent.

L’agitation et le glissement du socle amollissant la terre cultivée. Les champs, cultivés selon ce principe, bénéficient d’une germination abondante. C’est une garantie protectrice au printemps. Les germinations et les repousses sont facilement déterrées.

Rassemblés en deux objets permettant de diviser le travail, le premier objet, par l’action des lames en fer bien disposées, coupe et cueille. Le deuxième objet réalise un mouvement rapide contrebalancé et mû par le déplacement.

Le travail est efficace. Les défauts sont éliminés partout par la pression mobile et traînante. Cette gestion du jardin, au début inégale, devient naturellement fertile à la fin. Les nombreuses pointes glissantes font naître l’herbe. Suivant le moment de l’année, l’attelage de trait peut cultiver ou moissonner. De plus, le labourage déracine alternativement et coupe efficacement sur son parcours. Il faut joindre ce qui a été caché à la vue sur les douze pointes. Il est nécessaire de joindre, à cet endroit, des lames pour raser en effleurant et pour pousser contre les pointes.

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