Manuscrit B Folio 003V

Au cour de son voyage pour la France, Léonard s’est fait une entorse dans une taverne, arrivée à Amboise, il se fabrique une attelle mécanique…

L’expérience d’une entorse : La douleur s’exerce de la cheville au genou. Elle intervient lorsque l’on marche, à cause des mouvements giratoires des articulations. Le tibia est l’os transmettant la douleur lorsque l’on marche. L’entorse est due à un faux mouvement des articulations. Dans une taverne, une bousculade s’est produite. Ma conscience a été détournée par une personne handicapée et la conséquence a été pour moi de me faire une entorse

 » Essai de tractions du bras  » : Lors d’une immobilité tendue, on observe des bosses musculaires dues à une longue tension. Cette tension peut être dessinée par quatre stries sur le bras. La fatigue se fait sentir par un chatouillement, surtout au niveau de la gorge, malgré tout agréable. La nuisance de l’effort nous affaiblit et se ressent au niveau de la main initiant l’effort.

Pour soigner l’entorse et tous les désagréments, une béquille suffit à protéger. Elle doit être résistante pour bien protéger la lustration. Elle soulage grâce à un contre balancement. L’entorse étant continuellement contre balancée et l’exécution de l’oscillation étant aisée, le geste fait rire.

Suspendue robustement, la contrainte de la béquille est négligeable. Les rudiments de l’usage de la béquille s’apprennent rapidement et les faux pas sont de moins en moins abondants.

Ma rigueur et mon mécontentement m’ont amené à transformer la béquille en prothèse. Cette prothèse garantit les chevilles lors des chutes. Tous les efforts sont reportés sur la cuisse et il est possible de marcher sans aucune douleur. La prothèse ainsi réalisée est aussitôt essayée. La jambe est enchâssée dans une armature en osier où un bâton est fixé en bout pour supporter l’effort. L’ensemble est mis en mouvement par la jambe.

Avec cette prothèse, on peut s’appuyer, se pencher, mais surtout on peut garder secrète cette invention et la dévoiler uniquement à ceux qui en ont besoin. Ou encore à ceux dont l’estime permet de leur dévoiler sa nudité, sans pudeur, ni timidité et ainsi montrer la prothèse, objet de réussite.

Une fois enlevée de la jambe, la prothèse peut être décrite. Elle est constituée d’une armature en bois sarclée et les deux parties sont liées mécaniquement par un pivot. Les deux parties sont solidarisées par de solides lacets. Le mouvement est induit par la jambe aux deux parties qui tournent. Cependant, elles sont butées pour obtenir la raideur. La prothèse accompagne, donc, le mouvement de la jambe et reproduit fidèlement sa fonction.

D’autre part, la partie inférieure est agrémentée d’un bâton supportant l’effort pesant du choc, qui, de plus, fait plier naturellement la prothèse au niveau du genou. Cette division de la prothèse facilite la marche et agit plaisamment. Nous pouvons dire que la jambe est soignée de l’impotence.

 

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