Dès son arrivée à Milan, Léonard de Vinci fait la connaissance d’une jeune fille au joli minois.
C’est une prostituée avec laquelle Léonard prend ses habitudes. Ne vivant pas à ces côtés, il décide de la dessiner et de la peindre afin de l’exposer dans sa chambre.
Nous retrouvons, de fait, ce tableau appelé Monna Vanna dans l’inventaire après décès rédigé par Salaï.
Malheureusement, Léonard de Vinci n’épousera pas cette dernière. Léonard a noté dans ses documents d’imposition qu’il a, à sa charge, une femme appelée Caterina. À la mort de celle-ci, en 1495 il est rédigé la liste détaillée des dépenses relatives à ses funérailles.
Une note de 1518 nous apprend qu’a son décès Caterina a attesté à Léonard qu’il était le père de Salaï et lui a demandé de s’occuper de lui.
Depuis longtemps, furtivement et de bon droit, j’examine le portait de mon fils et de bon droit je me pose la question de la vérité. De nouveau, je dois l’estimer. Le secret féminin de sa naissance est justifié par la preuve de nos fréquentes unions. Et de mon engagement, au deuil de sa mère, de le nourrir et de l’entretenir que je justifie par mon engagement. J’ai confiance en ma femme et en son honnêteté à l’heure de sa mort. Et, à cause de cela, en pleurant à ses funérailles, j’ai adopté ce jeune novice salutairement. Ici, je suis fort de l’avoir élevé avec bonheur et plus qu’il n’en faut pour le faire prospérer convenablement en père dans ma demeure et, en réalité, d’une manière heureuse. Entretenu avec bonheur et plus qu’il n’en faut, et en homme savant, je l’ai éveillé abondamment à la bienveillance pour le rendre fort. Je suis honoré par la beauté de son érudition.
Manuscrit A
De fait Salaï, né en 1485 à Milan et adopté à 10 ans par Léonard. Le décès de Caterina en 1495 correspond avec le tableau de la Madone aux fuseaux et à l’adoption de Salaï.
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